Chronologie: Attentats contre Bonaparte

Voici votre chronologie en 29 dates

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Metge publie le pamphlet "Le Turc et le Militaire" accusant le Premier Consul Bonaparte de liberticide et appelant à son meurtre.(France)

Les Jacobins Metge, Humbert et Chapelle sont arrêtés sous l'inculpation de complot contre la vie de Bonaparte.(France)

1h

Le jacobain artificier Chevalier teste avec succès une "machine infernale", dans un hangar abandonné près du Jardin des Plantes (Paris), capable d'incendier la voiture de Bonaparte.(France)

Fouché annonce l'arrestation d'Arena, Ceracchi, Demerville et Topino-Lebrun, impliqués dans un chantage à son endroit.(France)

Le chef de la police Fouché fait arrêter les Jacobins Chevalier (artificier) et Veycer soupçonnés de préparer un attentat contre le Premier Consul Bonaparte.(France)

Carbon amène une charrette attelée d'un cheval et chargée de 2 tonneaux de poudre rue St-Nicaise, recouverte d'une bâche et de paille, pour préparer l'attentat contre Bonaparte.(France)(S)

19h

Bonaparte monte en voiture avec Lannes, Berthier et Lauriston pour se rendre à l'Opéra.(France)

20h

Le convoi du Premier Consul Bonaparte passe rue St-Nicaise (Paris) et trouve le chemin barré par une charrette, puis la "machine infernale" explose, échouant son attentat contre lui, mais faisant 22 morts et 56 blessés graves.(France)(S)

20:30

Bonaparte assiste, courroucé mais calme, à "La Création du Monde" de Haydn à l'Opéra, à côté de Fouché et de Joséphine. La nouvelle de l'attentat manqué s'y répand et Bonaparte est acclamé.(France)

Sur l'instigation de Bonaparte, le Sénat condamne sans jugement 130 Jacobins "anarchistes" (dont Le Pelletier et Fournier l'Américain) à la déportation aux Seychelles, à Cayenne et sur la côte d'Afrique.(France)

Bonaparte écrit au conseiller d'Etat Benezech pour lui demander de rédiger un projet de loi autorisant à abattre des habitations se trouvant aux environs des Tuileries pour y rendre la circulation plus aisée.(France)

Ceracchi, Aréna, Demerville et Topino-Lebrun passent en jugement pour conspiration contre Bonaparte.(France)

40 des 130 Jacobins condamnés à la déportation partent de Bicêtre pour Orléans puis Nantes pour embarquer vers une destination inconnue.(France)

Les jacobins Chevalier et Veycer, condamnés pour tentative d'attentat contre Bonaparte, sont fusillés.(France)

Le chouan Carbon est arrêté pour l'attentat de la rue St-Nicaise contre Bonaparte, chez l'ancienne supérieure de couvent Duquesne.(France)

Ceracchi, Aréna, Demerville et Topino-Lebrun sont condamnés à mort pour conspiration contre Bonaparte.(France)

Metge, auteur du pamphlet "Le Turc et le militaire", est fusillé.(France)

Un 2è convoi des Jacobins condamnés à la déportation partent de Bicêtre pour Nantes pour embarquer vers une destination inconnue.(France)

Un 3è convoi des Jacobins condamnés à la déportation partent de Bicêtre pour Nantes pour embarquer vers une destination inconnue.(France)

Le chouan Saint-Rejeant est arrêté pour l'attentat de la rue St-Nicaise contre Bonaparte. On trouve chez lui une lettre à Cadoudal dans laquelle il se justifie de n'avoir pas réussi.(France)

Ceracchi, Aréna, Demerville et Topino-Lebrun sont exécutés pour conspiration contre Bonaparte.(France)

Le gouvernement fait adopter (grâce à l'émotion suscitée par l'attentat contre Bonaparte) une loi instituant des tribunaux spéciaux, sans jury, ni appel, ni cassation, pour réprimer les rébellions, les assassinats et certaines formes de brigandage.(France)

Le procès des chouans Saint-Réjant et Carbon, accusés de l'attentat de la rue St-Nicaise contre Bonaparte, commence.(France)

Le procès des chouans Saint-Réjant et Carbon s'achève : ils sont condamnés à mort pour avoir organisé l'attentat de la rue St-Nicaise contre Bonaparte.(France)

Guillaume Saint-Réjant et François Carbon, vêtus de la chemise rouge des parricides, sont guillotinés devant une foule nombreuse, pour avoir organisé l'attentat de la rue St-Nicaise contre Bonaparte.(France)

Staps annonce à ses parents son départ et son intention de tuer Napoleon Ier : "pour sauver des milliers d'hommes de l'abîme de la mort, et enfin pour mourir moi-même".(Allemagne)

Staps, nationaliste allemand, tente d'assassiner Napoléon, lors d'une parade militaire à Schoenbrünn.(Autriche)

Napoléon interroge Staps qui lui déclare que, si on lui fait grâce, il tentera de nouveau de délivrer l'Allemagne du tyran.(Autriche)(S)

7h

Friedrich Staps est fusillé par un peloton d'exécution, à Vienne : il meurt en criant : "Vive la liberté ! Vive l'Allemagne ! Mort à son tyran !".(Autriche)

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